Castres Olympique

Quand le champion de France reçoit le club de Grenoble, nous sommes obligés de faire le court déplacement jusqu’à Castres pour assister à cette « affiche ». Affiche hautement déséquilibrée entre un club champion de France et un promu qui rencontre déjà des difficultés en ce début de saison. Mais malgré cela, n’oublions pas l’antagonisme qui lie les clubs. Antagonisme qui existe depuis la finale de 93 où le CO l’emporta face au FCG sur un essai accordé aux tarnais alors qu’il n’était pas valable…

Le Castres Olympique

 

Créé en 1906, le Castres Olympique est un club historique dans le paysage du rugby français. Avec ses cinq titres de champion de France le CO est le huitième club le plus titré. Après deux titres juste après guerre, les castrais sont plus irréguliers juqu’en 1989. C’est à ce moment la que Pierre Fabre devient propriétaire du club. A partir de ce moment le Castres Olympique revient sur le devant de la scène (qui a dit que l’argent était le nerf de la guerre ?). Demi finaliste en 92 face au RC Toulon, les castrais lèvent le bouclier de Brennus en 93 au dépend du FCG puis sera finaliste malheureux en 1995 face au Stade Toulousain.

Depuis ? Deux nouveaux titres de champion de France en 2013 et 2018 ainsi qu’un bouclier européen (deuxième niveau européen) en 2003. Une réussite pour une sous préfecture de province. En effet avec un petit peu plus de 40 000 habitants, la ville de Castres fait figure de nain démographique quand on regarde le palmarès du TOP14 depuis l’avénement du professionnalisme: Toulouse, Paris, Clermont, Toulon, …

 

 

 

Le match Castres Olympique – FC Grenoble

Le match du jour oppose donc le CO au FCG. Une affiche déséquilibrée sur le papier et qui le sera aussi sur le terrain. Il aura fallu payer 20€ pour assister à ce match en « virage » face à un promu.

 

L’avant match

L’arrivée au Stade Pierre Fabre

Pour se garer ? Comme autour de beaucoup de stade, il faut trouver une « place » dans les rues environnantes, en essayant de laisser de la place sur les trottoirs. Malgré tout, pas besoin de se garer trop loin, il y a beaucoup de « places ». Très peu d’attente pour entrer dans ce stade pouvant accueillir un peu plus de 12000 personnes, en quelques minutes nous passons le contrôle des billets ainsi que la fouille pour pénétrer dans l’enceinte.

 

 

Le stade

Composé de quatre tribunes distinctes, le stade a été rénové en plusieurs temps pour arriver à ce format. Dénommé Pierre Antoine en souvenir d’un ancien joueur décédé suite à un choc à la tête sur le terrain dans les années 50, le stade a prit le nom de Pierre en Fabre en 2017…

Une fois entré dans l’enceinte, il est difficile de se repérer pour trouver sa tribune puis sa place. Malgré tout il est possible de faire le tour du stade ce qui est agréable. Le stade dispose de plusieurs buvettes et plusieurs lieux pour se restaurer avec des produits assez variés.

Là où le bat blesse c’est pour dépenser son argent… (ce qui est un peu dommage quand on sait que les clubs font le maximum pour développer leurs recettes « match day »). En effet pour consommer, impossible de payer avec des euros, il faut les changer en token (leur monnaie locale). Jusque là, pourquoi pas.

Malheureusement à la fin du match, impossible de transformer ses tokens en euros. C’est assez gênant quand on ne vient pas régulièrement au stade. Les éco-cups ? Un incontournable dans tous les stades, le principe: éviter les déchets plastiques, on paye une consigne (généralement 1€) qu’on nous rend lorsqu’on rend notre gobelet. Le hic c’est qu’à Castre on nous rend un token…. token qu’on ne peut pas changer en euro vous l’aurez compris… Le Castres Olympique ou comment nous arnaquer de quelques euros…

Un passage express par la boutique. Express car elle est très exiguë (moins de 40m2 à vu d’oeil), peu de produits et beaucoup de personnes à l’intérieur. Pas sûr que ça donne envie aux supporters d’y passer du temps et de dépenser leur argent. Notons malgré tout les efforts d’animations d’avant match. Dédicaces de joueurs et animations pour les enfants, c’est vraiment bien pensé.

 

 

Le match

Après un rapide premier essai castrais, le FCG a tenu bon mais est quand même mené 22-6 à la mi-temps. Au retour sur le terrain, le CO marque rapidement un premier essai.  Les tarnais ont par la suite étaient moins concernés et moins concentrés ce qui a permis aux grenoblois de « revenir dans le match ». Un retour qui n’empêche pas une défaite sans appel 29-13. Sur le terrain, l’écart entre les deux équipes était réel. Le niveau général du match ne donnera pas envie de revenir tout au suite à Pierre Fabre. Cinq minutes avant la fin du match, les premiers « supporters » partent déjà du stade pour gagner dix minutes dans leur voiture.

 

Si tu aimes le rugby, tu peux maintenant lire notre retour sur notre match su SC Albigeois ou sur les 1/2 finales du Top14 2018 ou pour aller plus loinnnn sur nos trois matchs en Nouvelle Zélande 🙂

 

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